Dans la nature, les animaux sont chez eux. Les pleinaristes sont donc en visite dans leur demeure et doivent donc s’assurer de respecter leur environnement. Afin de d’assurer d’une cohabitation harmonieuse avec la faune, il est important de suivre les recommandations suivantes :
Éviter de se rapprocher physiquement des animaux ou de leur lieu de vie ;
Vous pouvez utiliser un appareil photo ou des jumelles afin d’avoir un meilleur point de vue tout en conservant la distance. Si vous sentez que vous bousculez leurs habitudes en les effrayant ou en les faisant fuir, c’est que vous êtes trop proches.
Éviter le contact avec les nouveaux nés ;
Il peut être judicieux de planifier vos sorties afin d’éviter les périodes où les animaux sauvages se reproduisent ou élèvent leurs petits. Il faut donc rester à une distance raisonnable des oiseaux qui font leurs nids ou des femelles en compagnie de leurs nouveaux nés. Les nouveaux nés peuvent être abandonnés par leurs parents ou groupe s’ils sont touchés ou amenés à changer de place par l’intervention humaine.
Éviter de marcher en grands groupes ;
Les grands groupes causent souvent bruyants et plus imposant et risquent par conséquent de perturber la faune. Il est donc recommandé de diviser le groupe en sous-groupes afin de limiter l’impact immédiat sur la faune et son écosystème.
Ne pas nourrir les animaux ;
Lorsque des animaux sont nourris par les randonneurs et randonneuses, que ce soit de manière directe ou indirecte, ceux-ci deviennent habitués à la présence humaine et risquent de devenir plus téméraires. Ils oseront davantage à s’aventurer proches des infrastructures humaines, et le risque de rencontre est donc accrue. Il est donc important de s’assurer de ne jamais nourrir un animal et de mettre la nourriture, les déchets et les produits odorants à l’abri, dans un véhicule ou dans un contenant à l’abri des animaux. Si un animal devient trop habitué à la présence humaine, celui-ci voit ses chances de survie considérablement diminuées.
En contexte de longue randonnée?
Il est recommandé de cuire et entreposer les aliments à distance du campement (70 mètres ou plus) dans les régions habitées par des ours ou d’autres animaux sauvages. Dans ces endroits, ne jamais entreposer de nourriture dans les tentes. Le dentifrice doit être traité comme de la nourriture, de même que tous les autres produits odorants. Considérer l’utilisation de barils à l’épreuve des animaux ou, encore plus courant au Québec, l’utilisation de sacs à ours afin de mettre la nourriture et les déchets hors de portée des animaux. Pour plus d’informations, nous vous invitons à consulter notre Petit guide de la longue randonnée.
Quoi faire en cas de rencontre?
Les animaux qui sont malades ou blessés peuvent mordre, donner un coup de bec, égratigner; les gens qui laissent des animaux dans cet état les approcher risquent de se retrouver grièvement blessés à leur tour. Si on trouve des animaux malades ou en difficulté́, prévenir un garde forestier ou un gardien de parc.
D’abord, il est important de demeurer calme.
Il est ensuite important de communiquer avec le reste de votre groupe que vous avez aperçu un animal avec un potentiel dangereux. Posez-vous les questions suivantes :
- Que faisait-il?
- Quelle est notre voie d’évacuation?
- Quel était son comportement?
Si l’animal n’a pas pris connaissance de votre présence ou se trouve très loin de vous et ne montre pas de signes d’agressivité, vous pouvez simplement reculer et quitter par l’endroit dont vous êtes venus ou faites un grand détour pour le contourner. Ne faites pas de geste qui pourraient attirer son attention vers vous. Gardez toujours un œil sur celui-ci.
Si l’animal est proche et/ou montre des signes d’agressivité :
- Ne faites pas de gestes brusques et ne criez pas ;
- Restez avec votre groupe si vous en avez un ;
- Reculez lentement ;
- Laissez toujours une voie de sortie entre vous et l’animal ;
- Soyez prêt à vous défendre avec un répulsif ou un dispositif sonore.
À votre retour, il sera important de contacter les autorités du parc pour leur informer du comportement de l’animal.